Crinoline
- Créations Lunaires

- 8 nov.
- 1 min de lecture

je pourrais me perdre sur
la ligne d’horizon longtemps
elle se joint à moi
et entends-tu ces sanglots
qui rongent les peaux lacrymogènes
dans les regards
ne vois-tu pas s’écrouler
les corps shootés d’anti-virus
j’ai envie de cogner
couper les laisses perdre
le contrôle mais
je ne suis pas la même
quand je tremble
je parle au passé
ici à redéfinir l’azimut
à penser aux putes et discourir
le long de fils électriques
ma confiance s’est effritée
d’où un monde ne cesse de jaillir
il est ancien
mes mots pèsent lourds
est-ce leurs chaînes ou
leurs racines
des airs fleurissent
à fleur de peau bleue
une musique qui me connaît
et toutes ces cendres qui volent encore
jusqu’à ma chambre
normal
je leur fais face
entière ou presque
je devine la libération certaine
je guète le souffrant
alors que je suis entrain de naître
la nuit me cueille
l’immensité galope au trot
d’un courage fou
renverser l’échiquier
de rage et de joie
impures





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