JOURNART
Un jour. je ferai de l'art la nuit même.
Parce qu'il s'agit parfois de saisir l'instant d'une fois. Lors de ces foudres, passagères mais intenses, Créations Lunaires souhaite accueillir le moment présent.
Cela prend la forme de petits reportages qui éblouissent de par la pertinence de leur sujet.
Des secondes qui se suffisent de rendez-vous qui n'ont pas besoin de se répéter.
Ô MERDE
La merde sanctifiée au Musée de la civilisation à Québec
Exposition phare au sujet de nos excréments humains, Ô merde, au musée des civilisations de Québec, révèle le rôle de la défécation dans nos sociétés.
Nous avons rencontré l’instigatrice de cette folie.
Il y a quelques années, la chargée de projet du Musée de la civilisation à Québec, Coline Niess, propose cette idée originale qui s’est d’abord vue refusée, considérée comme trop audacieuse.
Mais la chargée de projet persiste, convaincue qu’il s’agit d’un sujet d’actualité, tout à fait à propos.
« Je m’intéresse au travail de recherche qui se fait au niveau de la relation entre le cerveau et les intestins. Pour rendre ça un peu moins scientifique, je me suis dit pourquoi ne pas aborder le sujet du point de vue de la merde ? Ainsi, j’ai pensé que dresser l’histoire du caca dans nos sociétés pouvait s’avérer très riche », raconte Mme Niess, qui s’intéresse notamment au rôle du microbiote et de son impact sur notre santé générale.
Riche, c’est le mot, l’événement se décrivant comme excrêmement riche.
Le travail de recherche aura duré deux ans et demi, aboutissant en une panoplie d’information très variée, allant de la microbiologie à la biométhanisation, passant par les crises sanitaires historiques ainsi que le privilège d’une défécation sécuritaire, qui n’est pas toujours un acquis.
À l'exposition Ô merde, au Musée de la civilisation à Québec
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